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Le sucre devient la principale préoccupation des britanniques

La quantité de sucre contenue dans les aliments est désormais le premier facteur de préoccupation, devant le prix, révèle une étude de la Food Standards Agency (FSA) britannique.

Le sucre est-il devenu le premier ennemi public ? C’est en tout cas ce qu’indiquent les résultats de ce nouveau suivi trimestriel de la FSA. Plus que toute autre préoccupation, la teneur en sucre(s) des aliments est une inquiétude croissante et même dominante. En effet, dans son rapport de 2010, la consommation de sucre préoccupait 39 % des consommateurs interrogés. Les données de ce mois d’août 2018  montrent qu’il s’agit maintenant d’un sujet qui préoccupe plus de la moitié des personnes interrogées, soit 55%.

Le gaspillage devant le prix

Dans le même intervalle de temps, l’inquiétude sur les prix des denrées alimentaires, qui était historiquement en première position, a diminué. Entre 2010 et 2015, il se situait entre 50 et 60%, et s’est atténué à 43% cette année. Au point d’être dépassé par le gaspillage alimentaire, qui inquiète 51% des répondants. Viennent ensuite la sécurité alimentaire dans l’Horeca (45%), la sécurité alimentaire dans les magasins et supermarchés (43%) et le bien-être animal (42%). Au rayon sécurité alimentaire, l’hygiène alimentaire au restaurant (33%), les produits chimiques issus de l’environnement (30%), les additifs alimentaires (29%) et les intoxications alimentaires (28%) sont les principales sources d’anxiété du consommateur.

Une confiance conservée dans l’étiquetage

Malgré ce climat hostile envers le sucre, la FSA indique que les consommateurs britanniques conservent des niveaux de confiance élevés dans la réglementation en matière d’étiquetage (Mieux lire les étiquettes en vidéo ici) et la plupart ne semblent pas être trop préoccupés par la fraude alimentaire. La majorité, soit 75%, a déclaré qu’ils étaient convaincus que l’alimentation était ce qu’elle dit être et qu’elle est étiquetée avec précision et que 73% ont fait confiance à l’authenticité des ingrédients, à l’origine et à la qualité des aliments. Bien que les consommateurs puissent être de plus en plus préoccupés par le sucre dans les produits alimentaires et les boissons, les attitudes des consommateurs britanniques ne semblent pas changer fondamentalement, comme en témoignent les résultats très moyens de la « taxe sucre » sur les niveaux de consommation.

Pour découvrir l’article original, consultez « Sugar replaces price as consumers’ top food worry ».

Lisez également notre article « Comment diminuer sa consommation de sucre avec les édulcorants? »

Moins de sucre dans les boissons rafraîchissantes

La quantité moyenne de sucre dans les boissons rafraîchissantes est en diminution. Cette évolution pour une offre alimentaire plus équilibrée est rendue possible notamment grâce aux édulcorants basses calories.

Cela fait déjà plusieurs années que face à l’évolution de l’excès de poids dans le monde, les instances internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé, ou nationales telles que le Conseil Supérieur de la Santé, appellent à limiter la consommation de sucres ajoutés dans les aliments et les boissons. Les recommandations nutritionnelles préconisent ainsi de limiter la consommation de sucres ajoutés à 10 % de l’apport énergétique total, ce qui correspond, pour la journée d’un adulte de référence (2000 kcal/j), à 50 g de sucres par jour, soit l’équivalent de 8,3 morceaux de sucre.

Moins 25 % de sucre de 2000 à 2020

En Belgique, le secteur des boissons rafraîchissantes, représenté par la Fédération Royale de l’industrie des eaux et des boissons rafraîchissantes (FIEB), s’est engagé depuis plus de 15 ans à réduire le sucre dans sa gamme de produits, et à offrir au consommateur un large choix de boissons, avec ou sans sucre. L’objectif fixé est de réduire de 25% la teneur en sucre des boissons rafraîchissantes, de 2000 à 2020. Une première étape de 2000 à 2012 s’est soldée par une réduction de la teneur en sucre de 15 %. Il reste donc encore 10 % à atteindre au cours de la seconde étape, de 2012 à 2020. Et c’est bien parti ! En effet, rien que de 2012 à 2016, la réduction a atteint 7,1 %. Et les efforts se poursuivent.

Une combinaison de mesures pour une offre plus équilibrée

Cette évolution en faveur d’une offre alimentaire plus équilibrée est rendue possible par une combinaison de différentes mesures : promotion des produits pauvres en sucre ou sans sucre, élargissement de l’offre (portions plus petites, innovations), reformulation des produits existants, lancement de nouveaux produits et catégories de produits… Les édulcorants basses calories, qui permettent de remplacer le sucre en partie ou complètement, apportent donc leur contribution pour faire évoluer le secteur, et faire en sorte que les choix sains soient aussi des choix plaisants.

Référence : FIEB. Communiqué de presse du 20 août 218

Nouveau consensus scientifique sur les édulcorants basses calories

Dans cette nouvelle publication, une soixantaine d’experts internationaux s’accordent sur la sécurité, les aspects nutritionnels et les bénéfices des édulcorants basses calories dans les aliments et les boissons, et sur l’importance d’une information fiable.

Les édulcorants basses calories permettent de conférer aux aliments et boissons une saveur sucrée tout en réduisant ou en suppriment le sucre, ce qui présente plusieurs avantages (réduction des calories, du taux de sucre dans le sang, santé des dents). Pourtant, ils font régulièrement l’objet de controverses dans les médias. Il est donc intéressant de faire le point sur l’état des connaissances scientifiques. C’était l’objet de ce consensus hispano-américain issu d’un rassemblement de 61 experts internationaux dans des domaines variés : en alimentation, nutrition, diététique, endocrinologie, activité physique, pédiatrie, infirmerie, toxicologie et santé publique.

La sécurité des édulcorants basses calories est assurée

Les experts ont analysé et évalué les preuves concernant le rôle des édulcorants basses calories dans la sécurité sanitaire des aliments, leur réglementation et les aspects nutritionnels et alimentaires de leur utilisation dans les aliments et les boissons. Les conclusions s’articulent en 5 points majeurs :

  1. Les édulcorants basses calories figurent parmi les constituants alimentaires les plus évalués. Leur sécurité a été examinée et confirmée par les organismes de réglementation du monde entier, notamment l’Organisation mondiale de la santé, la Food and Drug Administration et l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
  2. L’éducation des consommateurs, fondée sur les preuves scientifiques et les processus réglementaires les plus robustes, concernant l’utilisation de produits contenant des édulcorants basses calories, devrait être renforcée de manière complète et objective.
  3. L’utilisation des édulcorants basses calories dans les programmes de réduction de poids impliquant le remplacement des édulcorants caloriques par des édulcorants basses calories dans le cadre de régimes structurés peut favoriser une réduction de poids durable. En outre, leur utilisation dans les programmes de gestion du diabète peut contribuer à un meilleur contrôle glycémique chez les patients, même si les résultats sont modestes. Les édulcorants basses calories offrent également des avantages pour la santé dentaire lorsqu’ils sont utilisés à la place des sucres libres.
  4. Il est proposé que les aliments et boissons contenant des édulcorants basses calories pourraient être incluses dans les recommandations alimentaires en tant qu’alternatives aux produits sucrés avec des sucres libres.
  5. La formation continue des professionnels de la santé est indispensable, car ils constituent une source d’information essentielle sur les questions liées à l’alimentation et à la santé, tant pour la population en général que pour les patients. Dans cette optique, la publication des déclarations de position et de documents de consensus dans la littérature académique est extrêmement souhaitable.

En phase avec les objectifs de santé publique

A l’heure où les recommandations internationales en matière de santé publique appellent à réduire la consommation de sucres libres, ce consensus fournit un point de référence utile, fondé sur les preuves. Il montre que les édulcorants basses calories peuvent apporter une contribution utile à cet objectif de santé publique.

Référence : Serra-Majem L et al. Nutrients 2018,10(7), 818.

Tout savoir sur les édulcorants dans les boissons rafraîchissantes

11 édulcorants basses calories sont autorisés en Europe dans les boissons rafraîchissantes. Cette infographie de l’Association Européenne des boissons rafraîchissantes (UNESDA) dresse un panorama des édulcorants les plus utilisés, leurs avantages pour la saveur sucrée et l’équilibre alimentaire et vous permet de les identifier sur l’emballage. Un guide utile pour boire léger et malin !

Les édulcorants basses calories sont utilisés en toute sécurité dans les boissons rafraîchissantes en Europe depuis les années 1970. Aujourd’hui, il en existe une grande variété, chacun ayant son profil de goût. Ils sont utilisés dans une large gamme de boissons, souvent combinés entre eux et/ou avec du sucre, pour optimaliser la saveur sucrée tout en réduisant l’apport calorique. Les boissons concernées incluent essentiellement les boissons non gazeuses, les boissons rafraîchissantes, les thés glacés et les eaux aromatisées. Cette infographie décrit dans le détail les 4 édulcorants les plus utilisés pour leur saveur sucrée, qui permet d’apporter de la douceur en bouche, sans les calories : le sucralose, l’aspartame, l’acésulfame K et l’édulcorant à base de stevia.

Une sécurité à l’épreuve

L’UNESDA rappelle que les édulcorants ne peuvent être utilisés dans les denrées alimentaires que s’il est clairement établi qu’ils ne présentent aucun danger. Des exigences élevées sont appliquées à la sécurité des édulcorants, qui sont soumis à une procédure d’évaluation longue et vigoureuse avant d’être approuvés. En outre, il faut qu’un avantage pour le consommateur puisse être démontré pour qu’un édulcorant soit autorisé.

Dans l’UE, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) procède à ‘évaluation scientifique de chaque édulcorant. Des évaluations de la sécurité sont également effectuées par de nombreuses autorités de sécurité sanitaire des aliments dans le monde, notamment la Food and Drug Administration aux États-Unis, le Comité mixte d’experts sur les additifs alimentaires (JECFA) de l’Organisation mondiale de la santé et de la FAO. Par ailleurs, leur mention sur l’emballage est obligatoire, via un numéro E spécifique ou le nom de l’édulcorant.

Une place dans l’équilibre alimentaire

Les boissons rafraîchissantes comportant des édulcorants basses calories peuvent contribuer à contrôler l’apport calorique dans le cadre d’un mode de vie sain. Ils sont intéressant pour la santé dentaire et lorsqu’ils remplacent du sucre, ils conviennent particulièrement à l’alimentation des diabétiques.

Actuellement, près de 40% des ventes de boissons rafraîchissantes dans l’UE se situent dans la catégorie sans ou à faible teneur en calories.

L’industrie des boissons rafraîchissantes cherche toujours à améliorer son offre aux consommateurs en développant des produits alternatifs utilisant de nouveaux édulcorants qui répondent à leurs exigences tout en leur donnant un goût excellent, naturel et pauvre en calories. La diversité de l’offre permet également d’améliorer la prise globale de liquides et de mieux boire selon ses besoins.

 Découvrez l’infographie pour en savoir plus.

Source: www.unesda.eu

Confiture d’agrumes

C’est le temps des confitures ! Laissez-vous tenter par cette version plus légère de notre bloggeuse culinaire, Everday Marta : elle est sans sucres ajoutés, mais tout aussi savoureuse !

Ingrédients (pour 3 pots de 250 ml)

  • 1,5 kg d’orange et de pamplemousses jaunes
  • Le jus de 2 citrons
  • 250 g de poudre au sucralose (= 500 g de sucre)
  • 1,5 sachet de gélifiant à base de pectine

Préparation

Peler les fruits à vif (enlever l’écorce et les peaux blanches) et les couper en morceaux. Les mettre dans une casserole avec le jus de citron. Porter à ébullition. Faire cuire 15 minutes.

Ajouter lentement le gélifiant en mélangeant. Une fois le tout bien cuit, ajouter lentement la poudre au sucralose en mélangeant bien. Faire cuire encore 1 à 2 minutes.

Verser la confiture dans des pots bien propres et fermer directement le couvercle. Laisser refroidir sur un linge humide et conserver ensuite dans un lieu froid et sec.

Valeur calorique par pot  de 250 ml= 158 kcal

167 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Téléchargez ici la recette!

Pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids?

En tête des méthodes pour perdre du poids, les Belges privilégient logiquement de changer leur alimentation en réduisant les calories. Les aliments sucrés sont souvent les premières cibles de cette démarche. C’est ici que les édulcorants basses calories peuvent trouver leur place, comme le décrit cet e-book dans sa revue de littérature sur les 5 questions les plus fréquemment posées.

1. Le « goût sucré » fait-il prendre du poids?

Le plaisir de la saveur sucrée n’est pas associé au surpoids et l’obésité. Les études rassemblées dans notre e-book démontrent que la consommation d’édulcorants basses calories n’influence  pas la quantité d’aliments consommée.  Leur saveur sucrée intense limite aussi les quantités mises en œuvre, de sorte que la quantité de calories (= énergie) apportée est négligeable. De même, plusieurs études indiquent que le fait de remplacer du sucre par des édulcorants basses calories n’influence pas la sensation de faim ou l’influence légèrement à la baisse.

2. Les édulcorants contribuent-ils à la perte de poids?

Oui, lorsqu’ils sont bien utilisés. La recherche montre par exemple que le remplacement quotidien d’un verre de limonade par une variante ‘light’, sans calorie, permet de réduire le poids corporel de 5 kilos sur une base annuelle. Plusieurs études démontrent également que la substitution du sucre classique par des édulcorants s’accompagne à plus ou moins long terme d’une moindre prise d’énergie (de -5 à -15%). Lire aussi notre article « Un poids sain »

3. Je risque de prendre du poids si je consomme des édulcorants?

Les études humaines ne discréditent pas les édulcorants dans l’épidémie d’obésité actuelle et il existe bien des mythes à ce sujet. Et les édulcorants font partie de ces petits changements dans notre alimentation qui permettent de lutter efficacement contre le surpoids. Tous les détails en page 3 de notre e-book!

4. Les édulcorants favorisent-ils l’envie de sucré?

Les études commentées dans notre inventaire de la littérature indiquent que l’emploi des édulcorants est une stratégie qui peut contribuer à réduire la dépendance au sucré et à diminuer significativement l’apport calorique en cas d’envie compulsive de grignoter. Lire aussi notre article «Les édulcorants aident à réduire la prise de calories et l’envie de sucré»

5. Les boissons light font-elles grossir ?

De nombreux médias ont prétendu à plusieurs reprises que les boissons light/zero sans sucres n’auraient pas d’avantage par rapport aux boissons sucrées. Ce préjugé est faux. Les revues de la littérature scientifique montrent que les boissons Light/zéro ont un effet modeste sur le poids, mais significatif.

Pour tout comprendre d’un seul coup d’œil, consultez également notre e-book.

Saveur sucrée sans calories: état de l’art

Un panel de scientifiques présente les résultats de leurs recherches récentes, à l’occasion d’un symposium organisé par l’International Sweeteners Association (ISA), dans le cadre de la conférence de nutrition Ganepão 2018, qui s’est déroulée au Brésil.

C’est sur la thématique « Saveurs sucrées sans calories : sécurité, avantages et rôle des édulcorants basses calories dans l’obésité et le diabète » que trois experts de la question sont venus faire le point sur l’état des connaissances, à l’occasion de cette conférence qui s’est tenue à São Paulo, au Brésil, le 13 juin dernier.

Cancer: tous les édulcorants basses calories approuvés sont sûrs !

Du côté de la sécurité, l’attention portait surtout sur le cancer, un des thèmes de la conférence de nutrition Ganepão 2018. Sur base des données publiées disponibles, le Prof. Carlo La Vecchia (Université de Milan, Italie) conclut qu’il existe à ce jour des preuves épidémiologiques convaincantes sur l’absence d’association entre les édulcorants basses calories et le risque de nombreux cancers courants. Une conclusion parfaitement en ligne avec les opinions scientifiques des autorités dans le monde en charge de la sécurité alimentaire, ainsi qu’avec les études existantes qui montrent qu’il n’y a pas d’effet carcinogène pour tous les édulcorants basses calories approuvés. De plus, des données récentes (1) indiquent que la consommation d’édulcorants basses calories est nettement en dessous de la quantité maximale admise pour garantir la sécurité (la DJA).

Quels effets sur l’appétit et l’apport énergétique ?

La spécialiste de l’appétit, le Dr France Bellisle (Université Paris 13, France) rapporte que les revues systématiques et les méta-analyses récentes ont confirmé que dans le cadre d’un programme de perte de poids, l’utilisation des édulcorants basses calories est associée à un apport plus faible en énergie et en sucre, ce qui peut faciliter le maintien ou la réduction du poids après la fin d’un régime. Elle a également fait le point sur certains mythes issus d’anciens travaux, suggérant que les édulcorants basses calories augmenteraient l’attrait pour le sucré. Elle précise à ce propos que les essais cliniques montrent que les édulcorants basses calories semblent plutôt satisfaire l’appétit plutôt que d’augmenter l’appétit pour les produits sucrés, et qu’ils facilitent la réduction de l’apport en sucre.

Contribuer à atteindre des objectifs de santé publique

Le Dr Caomhan Logue (Ulster University, Coleraine, Royaume-Uni) évoque certaines études ayant rapporté une association positive entre la consommation d’édulcorants basses calories et la prise de poids et le diabète. Ces observations peuvent être largement attribuées à une causalité inverse (p. ex si les diabétiques consomment plus d’édulcorants, ce n’est pas que les édulcorants donnent le diabète, mais le diabète qui amène à manger moins de sucre et donc à se tourner plus volontiers vers les édulcorants basses calories), ou la présence de facteurs confondants. Les édulcorants basses calories peuvent contribuer à la réduction de l’apport en sucre et en calories sans avoir d’impact sur la glycémie, tout en maintenant l’attrait gustatif des denrées.

Les experts s’accordent à considérer que lorsqu’ils sont intégrés dans une alimentation équilibrée et un mode de vie sain, les édulcorants basses calories peuvent avoir une contribution positive pour atteindre des objectifs importants de santé publique en lien avec l’obésité et le diabète.

(1) Martyn D, et al. Low-/No-Calorie Sweeteners: A Review of Global Intakes. Nutrients 2018; 10(3): 357

Les médias exagèrent-ils l’actualité scientifique?

Les médias sont souvent accusés d’être moins nuancés lorsqu’il s’agit d’informations médicales ou liées à la santé. De nouvelles recherches le confirment, mais les revues spécialisées et les scientifiques ont aussi une part de responsabilité.

Des chercheurs américains ont répertorié dans une nouvelle étude les 50 publications scientifiques les plus partagées à partir de 2015 et ont recherché tous les articles de presse écrits sur ces publications aux États-Unis. L’objectif était d’examiner comment les nouvelles ont été portées dans les médias.

Observation n’est pas conclusion

L’analyse des 50 publications de cette revue montre que seulement 7 études étaient contrôlées par placebo, tandis que les 43 autres étaient des études observationnelles, qui apportent un niveau de preuve nettement moins solide. L’analyse des articles publiés dans les médias issus de ces 50 publications montre que 44% des articles exagèrent l’actualité: très souvent un lien de causalité est rapporté, alors que cela n’a absolument pas été démontré. Près de 58% des articles de presse montrent au moins une inexactitude substantielle, ce qui induit les lecteurs en erreur.

Comment devrions-nous interpréter ces nouvelles?

Les études observationnelles sont nettement plus populaires dans les médias que les essais cliniques contrôlés. Cependant, elles ne permettent jamais d’établir un lien causal, elle suggèrent seulement une association. Elles font ce qu’ils disent:  à savoir observer un groupe de personnes et voir s’il existe des associations entre ce qu’ils font, mangent, boivent, … d’une part et certaines caractéristiques de santé d’autre part. Ce sont souvent des associations accidentelles ou indirectes. Pour savoir si un tel lien est un lien de causalité, une étude doit être répétée très souvent dans un contexte différent, de préférence entre des milliers de personnes, ce qui est rarement fait.

La tentation du chercheur

Enfin, il arrive parfois aussi que des scientifiques trop enthousiastes rendent leurs résultats plus importants qu’ils ne le sont en réalité. Ceci est parfois accentué par des communiqués de presse envoyés par des instituts de recherche ou des universités. C’est également une source bien connue de désinformation, ce qui a déjà été démontré dans d’autres recherches. De plus, les journalistes n’ont pas toujours le temps et l’expertise pour interpréter de façon critique la publication originale. Ce qui entretient un cercle pernicieux. D’où l’importance de conserver un esprit critique à l’égard du traitement de l’information médicale par la presse et de bien distinguer le type d’études.

 

Source : Gezondheid & Wetenchap

Ice pops pastèque

Du frais, du fruit, du fondant, sans le moindre sucre ajouté, savourez ces esquimaux vitaminés proposés par notre blogueuse culinaire Everyday Marta.

Ingrédients (pour 6 ice pops)

  • ¼ de pastèque, épluchée
  • 150 g de yaourt
  • 3 kiwis, pelés
  • 6 gouttes d’édulcorant liquide à base de stévia (ou l’équivalent de 6 c. à s. de sucre – peut varier en fonction des marques)

Préparation

Mixer la pastèque coupée en morceaux dans un blender. Remplir au 2/3 les moules à glace. Placer le bâton et mettre au surgélateur pendant 2 heures.

Mélanger le yaourt avec 3 gouttes d’édulcorant. Mettre la chair des kiwis dans le blender avec 3 gouttes d’édulcorant et mixer jusqu’à obtenir une pâte lisse. Sortir les moules à glace du surgélateur, ajouter une première couche de yaourt et ensuite une couche de kiwi. Remettre les glaces au surgélateur pendant minimum 3 heures.

Valeur calorique par portion = 63 kcal

15 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger ici la recette

 

Piña Colada sans alcool

Détendez-vous, et savourez ce mocktail ensoleillé que vous propose notre blogueuse culinaire Everyday Marta. Moins de sucres, pas d’alcool et si riche en goût !

Ingrédients (pour 4 mocktails)

  • 250 ml de jus d’ananas
  • 250 ml de boisson végétale au coco
  • 50 ml de crème
  • Edulcorant liquide à base de saccharine/cyclamate correspondant à 4 cuillères à soupe rases – soit 60 g – de sucre
  • De la glace et de l’ananas frais pour la finition

Préparation

Verser tous les ingrédients dans un shaker et secouer bien le tout. Répartir de la glace dans 4 verres à cocktail. Répartir la préparation dans les 4 verres et garnir les verres d’un morceau d’ananas frais.

 

Valeur calorique par portion = 82 kcal

60 g de sucres en moins (qu’une version sucrée)

Télécharger ici la recette!

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?