FAITES LE TEST !

Soupe curry-coco

En vidéo! Découvrez une soupe onctueuse aux parfums subtils concoctée par notre bloggeuse culinaire Marta Majewska « Everyday Marta ».

Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 2 c. à s. d’huile d’olive
  • 1 oignon émincé
  • 2 c. à s. de curry jaune
  • ¼ c. à c. de piment en poudre
  • 1 c. à s. d’édulcorant liquide à base de stevia
  • 1 c.à s. de fish sauce
  • 1 l de bouillon
  • 200 ml de lait de coco
  • 2 carottes, pelées et coupées en morceaux
  • 1 courgette, coupée en morceaux
  • 3 bâtons de citronnelle
  • Coriandre et piment rouge (pour la déco)

Préparation

Faire chauffer l’huile dans une casserole. Ajouter l’oignon émincé et le faire blanchir. Ajouter la poudre de curry, le piment en poudre, le stevia liquide et la fish sauce. Bien mélanger et faire cuire encore 2 minutes.

Ajouter le bouillon et le lait de coco. Verser les morceaux de carottes et de courgettes ainsi que les bâtons de citronnelle. Porter à ébullition et faire cuire 15 minutes jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Retirer les bâtons de citronnelle.

Verser la soupe dans des bols. Avant de servir, garnir de coriandre et d’anneaux de piment rouge.

Que deviennent les édulcorants basses calories dans l’organisme?

Les édulcorants basses calories ont en commun la saveur sucrée, mais ils diffèrent selon leur devenir dans l’organisme après avoir été consommés. Une revue fait le point sur la façon dont les édulcorants basses calories sont métabolisés.

Comprendre le sort des différents édulcorants basses calories dans l’organisme est essentiel pour évaluer leurs effets biologiques, afin de déterminer et de garantir leur sécurité d’utilisation. Cela permet également de répondre à la question «mais que deviennent les édulcorants basses calories une fois qu’ils sont ingérés ?». Dans cet article, Magnuson et ses collègues fournissent un aperçu détaillé du devenir dans l’organisme des 5 principaux édulcorants basses calories (acésulfame, aspartame, glycosides de stéviol, saccharine et sucralose) et des études approfondies dont ils ont fait l’objet avant d’être approuvés au niveau réglementaire.

Cette compréhension du métabolisme de ces édulcorants permet d’établir la dose journalière admissible (DJA), qui définit, sur base du poids corporel du consommateur, la quantité d’édulcorant qui peut être consommée quotidiennement pendant toute une vie sans risque appréciable pour la santé. Pour les édulcorants, la DJA est une valeur calculée qui est 100 fois plus faible que la dose sans effets observés (NOAEL) dans les modèles animaux. Cette approche est utilisée par les autorités du monde entier depuis des décennies pour protéger la santé publique.

Les édulcorants ne s’accumulent pas dans le corps humain

Les édulcorants basses calories ingérés ne sont pas stockés dans l’organisme. Ils sont éliminés après avoir été transformés ou non, selon leur nature. Les auteurs distinguent deux devenirs différents :

  • Certains édulcorants basses calories ne sont pas digérés ou transformés, et sont donc rapidement éliminés de l’organisme : c’est le cas de la saccharine et de l’acésulfame-K, qui sont éliminés par les reins (c’est-à-dire dans l’urine), ainsi que du sucralose, qui n’est pas absorbé et est éliminé dans les matières fécales.
  • D’autres édulcorants basses calories sont transformés au cours de la digestion et les produits formés sont absorbés. C’est le cas de l’aspartame, dont les composants formés sont les mêmes que ceux fournis dans l’alimentation (comme des acides aminés), et sont traités par l’organisme de la même façon. C’est aussi le cas des glycosides de stéviol, dont une partie des composés est absorbée puis éliminée par les urines, l’autre partie est digérée en partie par la flore intestinale (aussi appelée microbiote intestinal).

Les auteurs concluent qu’en raison du fait que les édulcorants basses calories sont des outils potentiellement utiles pour lutter contre le diabète et l’excès calorique, il est essentiel d’utiliser les connaissances existantes concernant leur absorption, leurs transformations et leur excrétion pour traiter les controverses autour de leur utilisation. C’est ce que font d’ailleurs les instances telles que l’EFSA en Europe (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), pour garantir la sécurité d’utilisation des édulcorants basses calories.

Référence
Magnuson B A et al. Nutrition Reviews, 2016, 74(11) :670-689.

Lire les étiquettes pour les Nuls ? A découvrir en vidéo!

Pour pouvoir faire les bons choix en fonction de vos besoins, il est important que vous lisiez et compreniez les étiquettes d’emballage des aliments.

La bonne nouvelle est que l’étiquetage nutritionnel obligatoire vous le permet désormais depuis le 13 décembre 2016.

Découvrez dans cette vidéo comment vous pourrez mieux comparer les valeurs nutritionnelles des aliments pré-emballés pour faire des choix en connaissance de cause.

Cette animation a été réalisée en collaboration avec le Service Public Fédéral Santé publique et FEVIA, la fédération de l’industrie alimentaire belge.

 

L’Association Belge du Diabète en mode « recette »!

Chaque mois, l’Association Belge du Diabète propose de nouvelles recettes qui allient équilibre nutritionnel et du diabète et qui inspirent en cuisine !

Ce mois-ci, l’équipe de diététiciens de l’Association a concocté une délicieuse recette à base d’avocat au roquefort. Un plat à emporter, simple à préparer, et riche en bonnes graisses.

Ingrédients (1 personne)

  • 1 avocat (ready to eat)
  • 1 c. à c. de jus de citron
  • 50 g de roquefort
  • 200 g de fromage frais type Philadelphia light
  • sel et poivre
  • Persil pour la décoration

Préparation

  • Couper l’avocat en deux, enlever le noyau, retirer soigneusement la chair, réserver l’écorce.
  • Dans un bol, écraser à la fourchette la chair de l’avocat, le jus de citron, les fromages, saler (peu) et poivrer.
  • Répartir ce mélange dans les 2 demi- avocats.
  • Décorer avec du persil, servir très froid.

Cette recette simplissime peut servir de souper (ou repas intermédiaire). Accompagner éventuellement d’une salade verte et d’un morceau de baguette complète (100 g)

Valeurs nutritionnelles pour une portion (avec le pain)

  • Energie : kJ 3344/kcal 800
  • Graisses : 46 g (c’est beaucoup, mais la majorité de ces graisses est apportée par l’avocat : donc de bonnes graisses)
  • Glucides : 62 g
  • Fibres : 15 g
Source : cette recette a été développée et publiée la première fois sur le site de l’ABD http://www.diabete-abd.be/

5 raisons de remplacer le sucre par des édulcorants si l’on est diabétique

Les édulcorants basses calories comme l’aspartame et la stévia sont très appréciés et utilisés par les personnes diabétiques, et il existe au moins 5 bonnes raisons pour expliquer ce comportement!

En effet, les édulcorants basses calories:

  1. aident à réduire la consommation totale de sucres
  2. n’affectent pas la glycémie ou taux de sucre du sang
  3. n’apportent que peu ou pas de calories et aider à limiter l’énergie consommée
  4. peuvent s’avérer de précieux alliés dans le contrôle du poids
  5. constituent aussi une alternative au sucre au niveau du goût

Retrouver plus d’informations sur ce sujet et l’impact des édulcorants basses calories dans cet article original de l’International Sweeteners Association

Comment les édulcorants agissent-ils sur notre appétit?

La vidéo du Professeur Anne Raben (Université de Copenhagen, Danemark) explique l’impact des édulcorants basses calories sur l’appétit et l’apport énergétique.

Dans cette vidéo en anglais de 3 minutes, la Professeur Anne Raben  explique l’impact des édulcorants basses calories sur l’appétit et l’apport énergétique et aborde les questions les plus fréquemment posées sur le sujet sur Internet.

Elle rappelle notamment l’intérêt des édulcorants à faible teneur en calories dans la gestion du poids et l’absence d’effets nocifs démontrés par la science pour une consommation raisonnable d’édulcorants.

Enfin, elle insiste sur la nécessité de certains formats d’études scientifiques, les essais contrôlés randomisés, pour établir un lien de cause à effet en nutrition, que ce soit pour démontrer les bienfaits ou la toxicité d’un ingrédient.

Regarder la vidéo!

Source : International Sweeteners Association

Gaufres aux fruits de bois et yaourt grec

Succombez à la tentation de ces gaufres fruitées et onctueuses, mais sans sucres ajoutés, proposées par notre bloggeuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia!

Ingrédients (pour 10 gaufres)

  • 240 g de farine (d’épeautre)
  • 1 c. à s. de baking powder
  • 1 c. à s. d’aspartame (en poudre)
  • Une pincée de sel
  • 2 œufs
  • 6 c. à s. d’huile d’olive
  • 420 ml de lait

Garniture :

  • 300 g de fruits des bois (framboises, myrtilles, …)
  • 400 g de yaourt grec
  • 2 c. à s. d’aspartame (en poudre)

Préparation

Mettre tous les ingrédients dans un grand bol et mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse. Laisser reposer 5 minutes.

Préchauffer le moule à gaufre. Verser la pâte et refermer le moule. Suivre les instructions propres à l’appareil utilisé.

Mélanger le yaourt et l’aspartame en poudre. Servir les gaufres accompagnées de yaourt et de fruits des bois.

Le bon goût des aliments fait-il grossir ?

La nourriture qui plaît au goût favorise-t-elle la prise de poids ? C’est ce qui est généralement admis sur base de travaux où les animaux sont nourris avec des aliments riches en graisses et/ou sucres. Mais une étude menée chez la souris révèle que le seul goût plaisant ne pousse pas à surconsommer.

On a souvent tendance à considérer que les aliments et boissons qui plaisent au goût favorisent la surconsommation énergétique et donc le surpoids et l’obésité. Cela vient surtout des travaux menés chez les rongeurs avec les régimes dits « cafeteria », où les animaux sont nourris avec des aliments riches en graisses, sucres et sel, et qui plaisent (1). Mais cette surconsommation, qui rend les animaux obèses, est-elle réellement due à des préférences gustatives ? Non, comme le montrent ces travaux menés chez la souris par des chercheurs au Monell Center (Philadelphie), un organisme de recherche indépendant réputé, sans but lucratif, spécialisé dans l’étude du goût et de l’odeur et de leur rôle sur la santé (2).

Le goût sucré plaît, mais ne fait pas manger plus

« La plupart des gens pensent que les denrées qui plaisent au goût causent l’obésité, mais ce n’est pas le cas. Le bon goût détermine ce que l’on choisit de manger, mais pas la quantité que nous mangeons à long terme », déclare Michael Tordoff, psychologue physiologique de Monell qui a conduit cette nouvelle étude. Dans un 1er temps, les chercheurs ont constaté que les animaux préféraient leur nourriture habituelle lorsqu’elle était additionnée d’une saveur sucrée ou grasse, même sans apport nutritif complémentaire : la saveur sucrée était obtenue avec des édulcorants basses calories (sucralose) et la saveur/texture grasse avec une huile minérale dépourvue de calorie.

Les chercheurs ont ensuite nourri, pendant 6 semaines, 3 autres groupes d’animaux avec soit la nourriture standard (NS), la NS avec édulcorants (sucralose) ou la NS avec huile minérale. La nourriture différait donc uniquement par son goût, et non par son contenu calorique. Les résultats, publiés dans la revue Physiology & Behavior, montrent que si les animaux ont une préférence pour la nourriture sucrée et/ou grasse, ils ne mangent pas pour autant plus, ne prennent pas plus de poids et ne sont pas plus gras que les animaux recevant la NS. Michael Tordoff commente : « Bien que nous ayons donné de délicieux mets aux souris, elles n’ont pas pris de poids en excès. Il devrait être possible de créer des aliments qui sont à la fois sains et qui ont bon goût ». Bien entendu, ce type d’étude chez l’animal n’a pas le même poids scientifique que des études d’intervention humaines, il s’agit donc d’être prudent avant d’en tirer des conclusions définitives.

Références
  1. Rothwell NJ, Stock MJ J Comp Physiol 1979;93(6):1024:34
  2. Tordoff M G et al. Physiology & Behavior 2017,170:27-31.

Barre granola maison

Ces délicieuses barres de céréales de notre bloggeuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia! vous donneront assurément la pêche. Elles sont riches en vitamines, minéraux, fibres… tout en étant très raisonnables en sucres. De l’énergie de choix !

Ingrédients (pour 14 barres)

  • 200 g de flocons d’avoine
  • 10 dattes
  • 150 ml d’eau
  • 3 c. à s. d’huile de coco
  • 1,5 c. à s. de sirop d’érable
  • ½ c. à c. de stevia liquide (= correspond à 50 g de sucre)
  • 2 c. à s. de beurre de cacahuète (pâte lisse, non sucrée)
  • 100 g de graines, pépins et mix de fruits secs

Préparation

Préchauffer le four à 160°C. Faire fondre l’huile de coco dans une petite poêle. Dénoyauter les dattes et les faire cuire quelques minutes dans l’huile de coco jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Passer les dattes et l’huile de coco au mixer. Ajouter l’eau, le beurre de cacahuète, la stevia liquide et le sirop d’érable ; mixer le tout jusqu’à obtention d’une pâte lisse.

Mettre les flocons d’avoine, les graines et le mélange de fruits secs dans un bol. Ajouter la pâte à base de dattes et mélanger.

Recouvrir un plat rectangulaire (19x26cm) de papier sulfurisé. Y verser le mélange. Enfourner pendant 25 minutes.

Laisser refroidir avant de couper en barres individuelles.

barre-granola

Télécharger la recette en pdf!

 

Les boissons light/zero font-elles grossir ?

Quel est l’effet des boissons light sur le poids ? Font-elles grossir ? Donnent-elles le diabète ? Ou au contraire, peuvent-elles aider à manger moins de sucre, à contrôler son taux de sucre, voire à perdre du poids ? On entend tout et son contraire à ce sujet. On fait le point. Mais avant, quelques petites précisions…

Les boissons light, c’est quoi au juste ?

Pendant longtemps, les mots « light », « allégé » ou autres synonymes ont été utilisés un peu n’importe comment dans toute l’Europe. Mais depuis 2006, c’est terminé ! Légalement, une boisson qui se dit « light », ou tout ce qui a la même signification, comme « boisson allégée », doit répondre à des conditions bien précises (1) :

  • Elle doit préciser en quoi elle a été allégée. Il s’agit généralement du sucre, donc un allègement de la valeur calorique ou énergétique.
  • Il faut que la réduction en sucres ou en calories soit d’au moins 30 % par rapport au produit original (non allégé).

Concrètement, pour parler de boisson light ou allégée en sucres ou à faible teneur en sucre, la teneur en sucres ne peut pas dépasser 5 g pour 100 ml, soit 20 kcal pour 100 ml.

Dans la réalité, l’allègement des boissons « light » va souvent plus loin que la limite minimale des 30 % : cela peut aller jusqu’à la totalité des sucres ajoutés qui ont été supprimés, éventuellement remplacés par un ou plusieurs édulcorants basses calories. Ainsi, de nombreuses boissons light n’apportent pratiquement ni sucres ni calories.

Pour les boissons light à base de jus de fruits, elles contiennent les sucres naturellement présents dans le jus de fruits. La lecture de l’étiquette peut dès lors s’avérer utile pour voir où l’on se situe en termes de sucres et/ou de calories.

A lire aussi : sucres naturellement présents : du sucre naturel !

Quelle est la différence entre une boisson light et une boisson zero ?

Comme nous l’avons vu plus haut, une boisson light peut contenir peu ou pas de sucres. Une boisson « zero » signifie « zéro sucres ajoutés » : aucun sucre n’a été ajouté dans la boisson. Deux cas de figure sont possibles pour les boissons « zero » :

  • Pour les boissons qui ne contiennent pas de jus de fruits: la version zero signifie qu’elles ne contiennent aucun sucre, et donc pas de calorie non plus
  • Pour une limonade au jus de fruits:  la version « zero » pourra encore contenir une toute petite quantité de sucres naturellement présents dans les fruits.

Dans tous les cas, pour qu’une boisson puisse dire qu’elle est « Sans sucres », elle doit respecter la réglementation européenne qui dit qu’elle ne contient pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 ml (soit environ un dixième de morceau de sucre).

Quelle réduction calorique avec les boissons light ?

L’importance de la réduction de la teneur en sucres d’une boisson « light » déterminera l’ampleur de la réduction de sa valeur calorique.

  • Exemple: une boisson rafraîchissante qui contient 10 % de sucres dans sa version originelle, ce qui correspond à 100 kcal pour un verre de 250 ml. La version « light » ne pourra légalement pas apporter plus de 70 kcal par verre de 250 ml. Si, comme c’est souvent le cas, il n’y a aucun sucre (que ce soit sous le nom « light » ou « zero »),  il n’y aura pas plus d’1 kcal par verre de 250 ml. Voilà qui compte lorsque l’on souhaite limiter sa consommation de sucres et/ou de calories, tout en profitant d’une boisson que l’on apprécie.

Les boissons light/zero font-elles grossir ?

Non. S’il s’agit de boissons light sans sucres ou de boisson zero (sans sucres aussi), donc sans apport énergétique, elles ne peuvent pas faire grossir. Contrairement à ce que l’on entend parfois, les boissons light/zero contenant des édulcorants basses calories ne poussent pas à manger plus. Bien entendu, elles ne rassasient pas autant que des boissons sucrées puisqu’elle n’apporte que peu ou pas de calories.

Cependant, remplacer une boisson avec sucres et calories par une boisson sans sucres et sans calories permet globalement de limiter plus facilement sa consommation de calories (à condition de ne pas compenser complètement la différence lors des repas et/ou de grignotages entre les repas).

Les boissons light/zero font-elles maigrir ?

Les boissons light/zero, comme l’eau, n’ont pas d’effet amaigrissant en tant que tel. La plupart des recommandations alimentaires préconisent de boire de l’eau en priorité, surtout lorsque l’on cherche à perdre du poids. Toutefois, plusieurs études ont montré que remplacer les boissons sucrées par des boissons light/zéro (sans sucres) peut avoir des effets bénéfiques légers, mais significatifs, sur le poids, la corpulence, la masse grasse et les graisses dans le foie.

Boisson sucrée, boisson light et eau : quels sont les effets ?

L’Association Européenne pour l’étude du diabète (EASD) a mené une revue systématique des études cliniques (2) avec trois scénarios dans lesquels on remplace une boisson par une autre :

  • Boire des boissons light à la place de sodas sucrés
  • Boire de l’eau à la place de sodas sucrés
  • Boire des boissons light à la place de l’eau

A lire aussi : qu’est-ce qu’une boisson «light»?

 Les chercheurs ont sélectionné les études qui, dans la hiérarchie des preuves, ont la plus grande valeur scientifique, à savoir les essais cliniques randomisés (RCT). La durée de l’intervention était d’au moins 2 semaines. Le degré de certitudes des preuves a été évalué à l’aide d’une méthode reconnue, à savoir le recours au système GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation).

17 essais cliniques randomisés répondaient aux sévères critères de sélection. En tout, les données concernent 1733 adultes avec un excès de poids ou une obésité et à risque de diabète.

Les résultats indiquent que le remplacement des sodas sucrés par des sodas light (12 RCT) entraîne une réduction du poids (- 1,06 kg), une diminution de l’Indice de Masse Corporelle ou BMI (-0,32), une réduction du pourcentage de masse grasse (- 0,60) et une réduction du pourcentage de graisses dans le foie (- 0,42).

A lire aussi : pourquoi les édulcorants sont utiles pour le poids?

L’eau est-elle plus efficace que les boissons light/zero sans sucres pour maigrir ?

L’étude de l’EASD (2) montre que remplacer des sodas sucrés par de l’eau donne une tendance à aller dans la même direction qu’avec des boissons light/zero. Toutefois, les résultats ne sont pas statistiquement significatifs (il y avait seulement 3 études).

Elle montre encore que le fait de boire des boissons light à la place de l’eau ne s’accompagne d’aucun effet significatif sur ces paramètres (9 RCT). En conclusion, même si l’eau reste la première boisson recommandée, ces données suggèrent qu’elle n’est pas plus efficace sur le poids que les boissons light à la place des boissons sucrées.

L’équipe a également examiné les effets des différentes substitutions sur de nombreux autres paramètres (glycémie, lipides sanguins, pression sanguine…). On n’observe aucun effet néfaste lorsque l’on remplace les sodas sucrés par de sodas light.

Les auteurs concluent que boire des boissons light à la place de sodas sucrés permet une légère amélioration du poids et de facteurs cardiométabolique, et cela avec un niveau de preuve modéré. D’autres travaux sont encore nécessaires pour déterminer dans quelle mesure ces effets bénéfiques du remplacement des boissons sucrées par des boissons light sont durables dans le temps.

A lire aussi : les édulcorants sont-ils suffisamment étudiés ?

Boissons sucrées ou édulcorées : quel effet sur l’appétit ?

Quels sont les effets de la saveur sucréeavec ou sans calories, ou d’un apport calorique, avec ou sans saveur sucrée, sur l’appétit et la prise de calories qui suit ? C’est ce qu’a cherché à préciser cette étude (3) menée auprès de 20 participants sains et de corpulence normale selon un protocole en cross-over : chaque participant a testé, lors de différentes sessions, toutes les boissons. Les boissons administrées au format de 330 ml étaient :

  • De l’eau (comme contrôle, sans saveur sucrée, sans apport calorique)
  • De l’eau avec 40 g de glucose ou 40 g de sucre (saveur sucrée et apport calorique)
  • De l’eau avec 40 g de maltodextrines (pas de saveur sucrée, mais le même apport calorique que le sucre)
  • De l’eau avec un édulcorant à base de stévia (saveur sucrée, mais sans apport calorique)

Pour éviter certains biais, les boissons ont été données selon le protocole dit « en double aveugle » : ni les participants ni les personnes qui les encadraient ne savaient quelle boisson était testée lors des 5 sessions.

En savoir plus sur faim, satiété et édulcorants

 Est-ce que la saveur sucrée réduit l’appétit ? Oui !

Les participants devaient évaluer leur appétit juste avant de prendre la boisson, puis tous les ¼ d’heure pendant 1 heure. Des mesures de leur taux de sucre dans le sang ont été effectuées à cette même fréquence. Une demi-heure après avoir bu la boisson, un lunch au cours duquel ils pouvaient se servir librement leur a été proposé, et tout ce qu’ils mangeaient était comptabilisé.

Résultats ? Comme on pouvait s’y attendre, seules les boissons contenant des sucres (glucose et sucre ordinaire) ou des glucides (maltodextrines) entraînent une augmentation du taux de sucre dans le sang. L’appétit, lui, a été significativement diminué à la fois par les boissons qui avaient un contenu calorique (glucose, sucre et maltodextrines) et par celles qui n’en avaient pas, mais qui avaient une saveur sucrée (eau + édulcorant).

 Moins de calories consommées avec la boisson édulcorée

Comment une boisson avec édulcorant peut-elle réduire l’appétit ? Les chercheurs se sont posé la question. Une explication avancée, c’est que lorsque l’organisme perçoit la saveur sucrée, il pense qu’il ingère des calories. Certaines personnes prétendent que ce phénomène – penser consommer du sucre alors que ce n’est pas le cas – amène finalement à manger plus, ce qui constitue un des grands mythes au sujet des édulcorants.

En effet, ce n’est pas ce que montrent les études menées dans ce domaine. Au contraire, cette étude (3) montre que finalement, avec ou sans calories, la saveur sucrée (qu’elle vienne du sucre ou de l’édulcorant basses calories) réduit l’appétit : lorsque l’on additionne l’énergie ingérée via la boisson et ce qui a été mangé lors du lunch, il n’y a aucune différence significative après avoir bu de l’eau ou les différentes boissons contenant de l’énergie. La seule différence significative qui ressort est que la boisson édulcorée donne lieu à une prise calorique totale (boisson + repas) plus faible que pour les 4 autres boissons.

Bien entendu, cette expérience ne permet pas pour autant de conclure qu’une boisson édulcorée entraîne une réduction des apports caloriques à long terme. Néanmoins, elle s’ajoute à d’autres recherches qui montrent de façon consistante qu’une boisson édulcorée n’augmente ni le taux de sucre sanguin, ni l’appétit, ni la prise alimentaire, bien au contraire.

 À lire aussi: les édulcorants aident à contrôler les envies 

 References : 

  1. Règlement (CE) 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires.
  2. JAMA Network Open. 2022;5(3):e222092. doi:10.1001/jamanetworkopen.2022.2092
  3. Stamataki N et al. Current Developments in Nutrition 2019;3(1), nzz041.FS18-01-19.

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