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La vérité sur les sucres tendances

Les « sucres tendances » sont des sucres qui ont le vent en poupe pour remplacer le sucre blanc habituel. Ils englobent aussi la Stevia, même si celle-ci n’est pas un sucre. Ils sont perçus comme nettement plus sains que le sucre ordinaire. A tort ou à raison ? Découvrez notre analyse !

Un sucre tendance demeure un sucre

Pour l’organisme, quelle que soit leur source, qu’ils soient « bio » ou moins raffinés, tous les sucres finissent par être transformés en un seul et même sucre, le glucose, qui est utilisé comme carburant. Et tous les sucres, y compris les sucres tendances, apportent la même quantité d’énergie, à savoir 4 kcal par gramme. Ils se distinguent essentiellement par la proportion des différents sucres qu’ils contiennent (glucose, fructose et saccharose), donc leur index glycémique, leur goût, leur pouvoir sucrant (qui, lorsqu’il est élevé, peut permettre d’en utiliser moins), ainsi que leur prix.

Les sucres tendances ne sont pas des amis des dents

Contrairement à ce qui est parfois avancé, ces sucres ne sont pas plus des amis des dents que les autres sucres. Mieux vaut donc garder la main légère, et s’informer sur la teneur finale en sucres et en calories des produits qui les contiennent. Dans cette catégorie, on retrouve le sirop d’agave, le sirop de céréales, le rapadura, le miel, la stevia, le sirop d’érable, le sirop de dattes et le sucre de coco.  Ce que vous devez retenir en un coup d’œil à leur sujet est résumé dans cette infographie.

Maintenant vous pouvez connaître la différence entre sucre et sucres

Il n’est pas toujours évident de se rendre compte de la quantité de sucre consommée. En effet, on distingue plusieurs variétés de sucres, notamment le saccharose (ou sucre de table), le glucose (le sucre utilisé par le corps), le fructose (retrouvé dans les fruits), le lactose (le sucre de lait)... Selon son origine, il est donc parfois difficile de le contrôler. Apprenez à les reconnaître !

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Maintenant vous pouvez connaître la différence entre sucre et sucres

Il n’est pas toujours évident de se rendre compte de la quantité de sucre consommée. En effet, on distingue plusieurs variétés de sucres, notamment le saccharose (ou sucre de table), le glucose (le sucre utilisé par le corps), le fructose (retrouvé dans les fruits), le lactose (le sucre de lait)… Selon son origine, il est donc parfois difficile de le contrôler. Apprenez à les reconnaître !

Les sucres sont cachés ou visibles

Le sucre cristallisé ‘classique’ est fabriqué à partir du jus de la betterave sucrière. Il peut aussi être tiré de la canne à sucre. C’est le sucre visible, en poudre ou en morceaux que vous ajoutez vous-même à table ou en cuisine, dans les yaourts, les gâteaux, les boissons (thé, café…). Vous avez donc une vue sur la quantité de sucre que vous consommez.

Naturels ou ajoutés

Les sucres se trouvent aussi à l’état naturel dans certains produits. C’est le cas du lactose présent dans le lait, du glucose, fructose et saccharose retrouvés dans les fruits, le miel… On trouve aussi des sucres ajoutés dans beaucoup des produits courants comme les gâteaux, les desserts lactés, les barres chocolatées, les confiseries, les viennoiseries, le chocolat, la glace, les boissons sucrées, ou encore dans de nombreuses sauces (ketchup, barbecue…). Cachés, ils sont plus difficiles à démasquer. L’étiquetage nutritionnel sur l’emballage renseigne sur les sucres totaux et les calories par 100 g et souvent par portion.

Tous les sucres ont la même valeur calorique

Bien que leur pouvoir sucrant puisse différer, tous les sucres fournissent la même quantité d’énergie: 4 kcal par gramme. L’organisme peut utiliser cette énergie pour couvrir les besoins énergétiques requis par l’activité physique ou la croissance ou il peut constituer une réserve énergétique en la stockant sous forme de graisse, avec un risque de surpoids à plus ou moins long terme.

L’OMS recommande de limiter encore plus les sucres

L’Organisation Mondiale de la Santé émet de nouvelles recommandations sur les sucres libres, ceux qui sont utilisés pour sucrer les aliments et boissons. Dans ce contexte, les édulcorants basses calories sont de précieux alliés pour bénéficier des avantages santé liés à une consommation contrôlée de sucres ajoutés.

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Comment se retrouver parmi tous les sucres?

Sucres naturellement présents, sucres ajoutés, sucres libres, ou simplement sucre. Les dénominations du sucre et des sucres sont très nombreuses et il souvent ardu de faire la part des choses en lisant les étiquetages.

Cette infographie aide à faire le tri en définissant chaque notion et en les contextualisant dans les recommandations pour la France et selon les directives de l’OMS sur lesquelles s’appuient les Recommandations du Conseil Supérieur de la Santé, en Belgique.

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Télécharger l’infographie!

Source : Lesucre.com

Soupe curry-coco

En vidéo! Découvrez une soupe onctueuse aux parfums subtils concoctée par notre bloggeuse culinaire Marta Majewska « Everyday Marta ».

Ingrédients (pour 4 personnes)

  • 2 c. à s. d’huile d’olive
  • 1 oignon émincé
  • 2 c. à s. de curry jaune
  • ¼ c. à c. de piment en poudre
  • 1 c. à s. d’édulcorant liquide à base de stevia
  • 1 c.à s. de fish sauce
  • 1 l de bouillon
  • 200 ml de lait de coco
  • 2 carottes, pelées et coupées en morceaux
  • 1 courgette, coupée en morceaux
  • 3 bâtons de citronnelle
  • Coriandre et piment rouge (pour la déco)

Préparation

Faire chauffer l’huile dans une casserole. Ajouter l’oignon émincé et le faire blanchir. Ajouter la poudre de curry, le piment en poudre, le stevia liquide et la fish sauce. Bien mélanger et faire cuire encore 2 minutes.

Ajouter le bouillon et le lait de coco. Verser les morceaux de carottes et de courgettes ainsi que les bâtons de citronnelle. Porter à ébullition et faire cuire 15 minutes jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Retirer les bâtons de citronnelle.

Verser la soupe dans des bols. Avant de servir, garnir de coriandre et d’anneaux de piment rouge.

Que deviennent les édulcorants basses calories dans l’organisme?

Les édulcorants basses calories ont en commun la saveur sucrée, mais ils diffèrent selon leur devenir dans l’organisme après avoir été consommés. Une revue fait le point sur la façon dont les édulcorants basses calories sont métabolisés.

Comprendre le sort des différents édulcorants basses calories dans l’organisme est essentiel pour évaluer leurs effets biologiques, afin de déterminer et de garantir leur sécurité d’utilisation. Cela permet également de répondre à la question «mais que deviennent les édulcorants basses calories une fois qu’ils sont ingérés ?». Dans cet article, Magnuson et ses collègues fournissent un aperçu détaillé du devenir dans l’organisme des 5 principaux édulcorants basses calories (acésulfame, aspartame, glycosides de stéviol, saccharine et sucralose) et des études approfondies dont ils ont fait l’objet avant d’être approuvés au niveau réglementaire.

Cette compréhension du métabolisme de ces édulcorants permet d’établir la dose journalière admissible (DJA), qui définit, sur base du poids corporel du consommateur, la quantité d’édulcorant qui peut être consommée quotidiennement pendant toute une vie sans risque appréciable pour la santé. Pour les édulcorants, la DJA est une valeur calculée qui est 100 fois plus faible que la dose sans effets observés (NOAEL) dans les modèles animaux. Cette approche est utilisée par les autorités du monde entier depuis des décennies pour protéger la santé publique.

Les édulcorants ne s’accumulent pas dans le corps humain

Les édulcorants basses calories ingérés ne sont pas stockés dans l’organisme. Ils sont éliminés après avoir été transformés ou non, selon leur nature. Les auteurs distinguent deux devenirs différents :

  • Certains édulcorants basses calories ne sont pas digérés ou transformés, et sont donc rapidement éliminés de l’organisme : c’est le cas de la saccharine et de l’acésulfame-K, qui sont éliminés par les reins (c’est-à-dire dans l’urine), ainsi que du sucralose, qui n’est pas absorbé et est éliminé dans les matières fécales.
  • D’autres édulcorants basses calories sont transformés au cours de la digestion et les produits formés sont absorbés. C’est le cas de l’aspartame, dont les composants formés sont les mêmes que ceux fournis dans l’alimentation (comme des acides aminés), et sont traités par l’organisme de la même façon. C’est aussi le cas des glycosides de stéviol, dont une partie des composés est absorbée puis éliminée par les urines, l’autre partie est digérée en partie par la flore intestinale (aussi appelée microbiote intestinal).

Les auteurs concluent qu’en raison du fait que les édulcorants basses calories sont des outils potentiellement utiles pour lutter contre le diabète et l’excès calorique, il est essentiel d’utiliser les connaissances existantes concernant leur absorption, leurs transformations et leur excrétion pour traiter les controverses autour de leur utilisation. C’est ce que font d’ailleurs les instances telles que l’EFSA en Europe (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments), pour garantir la sécurité d’utilisation des édulcorants basses calories.

Référence
Magnuson B A et al. Nutrition Reviews, 2016, 74(11) :670-689.

Lire les étiquettes pour les Nuls ? A découvrir en vidéo!

Pour pouvoir faire les bons choix en fonction de vos besoins, il est important que vous lisiez et compreniez les étiquettes d’emballage des aliments.

La bonne nouvelle est que l’étiquetage nutritionnel obligatoire vous le permet désormais depuis le 13 décembre 2016.

Découvrez dans cette vidéo comment vous pourrez mieux comparer les valeurs nutritionnelles des aliments pré-emballés pour faire des choix en connaissance de cause.

Cette animation a été réalisée en collaboration avec le Service Public Fédéral Santé publique et FEVIA, la fédération de l’industrie alimentaire belge.

 

L’Association Belge du Diabète en mode « recette »!

Chaque mois, l’Association Belge du Diabète propose de nouvelles recettes qui allient équilibre nutritionnel et du diabète et qui inspirent en cuisine !

Ce mois-ci, l’équipe de diététiciens de l’Association a concocté une délicieuse recette à base d’avocat au roquefort. Un plat à emporter, simple à préparer, et riche en bonnes graisses.

Ingrédients (1 personne)

  • 1 avocat (ready to eat)
  • 1 c. à c. de jus de citron
  • 50 g de roquefort
  • 200 g de fromage frais type Philadelphia light
  • sel et poivre
  • Persil pour la décoration

Préparation

  • Couper l’avocat en deux, enlever le noyau, retirer soigneusement la chair, réserver l’écorce.
  • Dans un bol, écraser à la fourchette la chair de l’avocat, le jus de citron, les fromages, saler (peu) et poivrer.
  • Répartir ce mélange dans les 2 demi- avocats.
  • Décorer avec du persil, servir très froid.

Cette recette simplissime peut servir de souper (ou repas intermédiaire). Accompagner éventuellement d’une salade verte et d’un morceau de baguette complète (100 g)

Valeurs nutritionnelles pour une portion (avec le pain)

  • Energie : kJ 3344/kcal 800
  • Graisses : 46 g (c’est beaucoup, mais la majorité de ces graisses est apportée par l’avocat : donc de bonnes graisses)
  • Glucides : 62 g
  • Fibres : 15 g
Source : cette recette a été développée et publiée la première fois sur le site de l’ABD http://www.diabete-abd.be/

5 raisons de remplacer le sucre par des édulcorants si l’on est diabétique

Les édulcorants basses calories comme l’aspartame et la stévia sont très appréciés et utilisés par les personnes diabétiques, et il existe au moins 5 bonnes raisons pour expliquer ce comportement!

En effet, les édulcorants basses calories:

  1. aident à réduire la consommation totale de sucres
  2. n’affectent pas la glycémie ou taux de sucre du sang
  3. n’apportent que peu ou pas de calories et aider à limiter l’énergie consommée
  4. peuvent s’avérer de précieux alliés dans le contrôle du poids
  5. constituent aussi une alternative au sucre au niveau du goût

Retrouver plus d’informations sur ce sujet et l’impact des édulcorants basses calories dans cet article original de l’International Sweeteners Association

Comment les édulcorants agissent-ils sur notre appétit?

La vidéo du Professeur Anne Raben (Université de Copenhagen, Danemark) explique l’impact des édulcorants basses calories sur l’appétit et l’apport énergétique.

Dans cette vidéo en anglais de 3 minutes, la Professeur Anne Raben  explique l’impact des édulcorants basses calories sur l’appétit et l’apport énergétique et aborde les questions les plus fréquemment posées sur le sujet sur Internet.

Elle rappelle notamment l’intérêt des édulcorants à faible teneur en calories dans la gestion du poids et l’absence d’effets nocifs démontrés par la science pour une consommation raisonnable d’édulcorants.

Enfin, elle insiste sur la nécessité de certains formats d’études scientifiques, les essais contrôlés randomisés, pour établir un lien de cause à effet en nutrition, que ce soit pour démontrer les bienfaits ou la toxicité d’un ingrédient.

Regarder la vidéo!

Source : International Sweeteners Association

Gaufres aux fruits de bois et yaourt grec

Succombez à la tentation de ces gaufres fruitées et onctueuses, mais sans sucres ajoutés, proposées par notre bloggeuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia!

Ingrédients (pour 10 gaufres)

  • 240 g de farine (d’épeautre)
  • 1 c. à s. de baking powder
  • 1 c. à s. d’aspartame (en poudre)
  • Une pincée de sel
  • 2 œufs
  • 6 c. à s. d’huile d’olive
  • 420 ml de lait

Garniture :

  • 300 g de fruits des bois (framboises, myrtilles, …)
  • 400 g de yaourt grec
  • 2 c. à s. d’aspartame (en poudre)

Préparation

Mettre tous les ingrédients dans un grand bol et mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte bien lisse. Laisser reposer 5 minutes.

Préchauffer le moule à gaufre. Verser la pâte et refermer le moule. Suivre les instructions propres à l’appareil utilisé.

Mélanger le yaourt et l’aspartame en poudre. Servir les gaufres accompagnées de yaourt et de fruits des bois.

Le bon goût des aliments fait-il grossir ?

La nourriture qui plaît au goût favorise-t-elle la prise de poids ? C’est ce qui est généralement admis sur base de travaux où les animaux sont nourris avec des aliments riches en graisses et/ou sucres. Mais une étude menée chez la souris révèle que le seul goût plaisant ne pousse pas à surconsommer.

On a souvent tendance à considérer que les aliments et boissons qui plaisent au goût favorisent la surconsommation énergétique et donc le surpoids et l’obésité. Cela vient surtout des travaux menés chez les rongeurs avec les régimes dits « cafeteria », où les animaux sont nourris avec des aliments riches en graisses, sucres et sel, et qui plaisent (1). Mais cette surconsommation, qui rend les animaux obèses, est-elle réellement due à des préférences gustatives ? Non, comme le montrent ces travaux menés chez la souris par des chercheurs au Monell Center (Philadelphie), un organisme de recherche indépendant réputé, sans but lucratif, spécialisé dans l’étude du goût et de l’odeur et de leur rôle sur la santé (2).

Le goût sucré plaît, mais ne fait pas manger plus

« La plupart des gens pensent que les denrées qui plaisent au goût causent l’obésité, mais ce n’est pas le cas. Le bon goût détermine ce que l’on choisit de manger, mais pas la quantité que nous mangeons à long terme », déclare Michael Tordoff, psychologue physiologique de Monell qui a conduit cette nouvelle étude. Dans un 1er temps, les chercheurs ont constaté que les animaux préféraient leur nourriture habituelle lorsqu’elle était additionnée d’une saveur sucrée ou grasse, même sans apport nutritif complémentaire : la saveur sucrée était obtenue avec des édulcorants basses calories (sucralose) et la saveur/texture grasse avec une huile minérale dépourvue de calorie.

Les chercheurs ont ensuite nourri, pendant 6 semaines, 3 autres groupes d’animaux avec soit la nourriture standard (NS), la NS avec édulcorants (sucralose) ou la NS avec huile minérale. La nourriture différait donc uniquement par son goût, et non par son contenu calorique. Les résultats, publiés dans la revue Physiology & Behavior, montrent que si les animaux ont une préférence pour la nourriture sucrée et/ou grasse, ils ne mangent pas pour autant plus, ne prennent pas plus de poids et ne sont pas plus gras que les animaux recevant la NS. Michael Tordoff commente : « Bien que nous ayons donné de délicieux mets aux souris, elles n’ont pas pris de poids en excès. Il devrait être possible de créer des aliments qui sont à la fois sains et qui ont bon goût ». Bien entendu, ce type d’étude chez l’animal n’a pas le même poids scientifique que des études d’intervention humaines, il s’agit donc d’être prudent avant d’en tirer des conclusions définitives.

Références
  1. Rothwell NJ, Stock MJ J Comp Physiol 1979;93(6):1024:34
  2. Tordoff M G et al. Physiology & Behavior 2017,170:27-31.

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?