FAITES LE TEST !

Fraîcheur framboises – lait de coco

Préparez en toute simplicité un délicieux sorbet sans sucres ajoutés à la saveur des îles.

Ingrédients (2 portions)

  • 300 g de framboises surgelées
  • 150 ml de lait de coco
  • 2 cuillères à soupe d’édulcorant au tagatose

Préparation

  1. Mettre les framboises, le lait de coco et le tagatose dans le bol du mixeur.
  2. Mixer pendant 20 secondes jusqu’à l’obtention d’une texture comparable à de la crème glacée.
  3. Verser dans des petits bols et servir aussitôt.

Découvrez aussi notre délicieuse recette de pâtes et coulis de poivrons grillés !

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Pâtes au coulis de poivrons grillés

Découvrez aujourd’hui notre délicieuse recette de pâtes au coulis de poivrons grillés.

Ingrédients (4 portions)

  • 4 poivrons rouges
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de bouillon de légumes en pâte
  • 4 gousses d’ail (pressées)
  • 2 échalotes émincées
  • 2 cuillères à soupe de concentré de tomates
  • 4 branches de thym frais
  • Parmesan
  • 1 cuillère à soupe de poudre au tagatose
  • 300 g de tagliatelles de quinoa

Préparation

  1. Préchauffer le four à 220°C. Couper les poivrons en deux, retirer les parties blanches et les graines avant de les couper encore en deux. Couvrir la plaque de cuisson de papier aluminium et y déposer les poivrons. Faire cuire environ 30 à 35 minutes jusqu’à ce que la peau noircisse.
  2. Retirer les poivrons du four et les faire cuire à la vapeur encore quelques minutes dans un sac congélation. Les retirer du sac et enlever la peau. Mettre les poivrons dans un blender et les mixer environ 20 secondes jusqu’à l’obtention d’une purée.
  3. Cuire les pâtes conformément aux instructions sur l’emballage.
  4. Faire chauffer l’huile dans une poêle. Y faire sauter l’ail et les échalotes pendant 2 minutes. Mettre à feu doux avant d’ajouter le concentré de tomates et le tagatose. Faire cuire encore 2 à 3 minutes.
  5. Ajouter le thym et la purée de paprika et laisser mijoter 3 à 4 minutes supplémentaires. Ajouter enfin le bouillon de légumes et laisser mijoter 2 minutes. Saler si nécessaire.
  6. Servir les pâtes et la sauce. Terminer la présentation avec le parmesan et une branche de thym.

Découvrez aussi notre délicieuse recette de salade féta – fraises, noix de pécan caramélisées et vinaigrette balsamique

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Salade féta, fraises, noix de pécan caramélisées et vinaigrette balsamique

La blogueuse culinaire Marta Majewska – The Luscious Joys of Princess Misia, nous livre ici trois recettes inédites réalisées avec des édulcorants. À vos fourneaux !

Ingrédients (1 portion)

  • 10 fraises
  • 50 g de féta
  • 75 g de jeunes pousses d’épinards
  • 30 g noix de pecan
  • 1,5 cuillère à soupe d’édulcorant à base de stevia en poudre (consistance identique au sucre)

Vinaigrette

  • 25 ml d’huile d’olive
  • 20 ml de vinaigre balsamique
  • 3 gouttes d’édulcorant à base de stevia liquide

Préparation

  1. Faire chauffer l’édulcorant à base de stevia à feu doux dans une petite casserole. Lorsqu’il commence à fondre, ajouter les noix de pécan et mélanger jusqu’à ce que les noix soient bien enrobées. Les verser sur du papier cuisson et les laisser refroidir.
  2. Mélanger l’huile avec le vinaigre balsamique et la stevia liquide dans un petit bol.
  3. Disposer les pousses d’épinards sur une assiette. Nettoyer les fraises, les équeuter et les couper en deux. Les répartir sur le lit d’épinards. Emietter la féta par-dessus et terminer la préparation avec la vinaigrette et les noix de pécan.

Découvrez aussi nos autres délicieuses recettes :

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Nouvelle étude : les boissons avec édulcorants basses calories peuvent aider à la perte de poids

Pour la première fois, une étude compare directement les effets des édulcorants basses calories avec ceux de l’eau sur la perte de poids. Les résultats montrent que les personnes qui consomment des boissons édulcorées perdent encore plus de poids que celles qui ne boivent que de l’eau.

L’eau est la boisson de référence, surtout dans le cadre de la perte de poids. Les boissons avec des édulcorants basses calories ont un apport énergétique négligeable, ce qui leur donne aussi une place dans le contrôle du poids, tout en permettant de profiter de la saveur sucrée. Plusieurs études ont déjà montré que les boissons avec édulcorants basses calories peuvent soutenir la perte et le maintien d’un poids sain.

Cependant, c’est la première fois qu’une étude humaine compare directement ces boissons à la référence qu’est l’eau sur la perte de poids. Cette étude prospective randomisée d’une durée de 12 semaines a été conduite par le Prof James Hill (University of Colorado School of Medicine), auprès de 303 femmes et hommes participant à un programme de perte de poids. Les personnes devaient pratiquer au moins 300 min d’activité physique par semaine, et buvaient au moins 3 boissons avec édulcorants basses calories par semaine ou de l’eau.

Les résultats, publiés dans la revue scientifique Obesity, montrent que les personnes du groupe « boissons édulcorées » ont perdu significativement plus de poids (5,95 kg) que celles du groupe « eau » (4,09 kg) au cours de la même période. De plus, la sensation subjective de faim est significativement plus faible dans le groupe « boissons édulcorées » que dans le groupe « eau ».

Cette étude montre donc que les boissons avec édulcorants basses calories s’avèrent tout à fait efficaces dans le cadre d’un programme visant à perdre du poids.

Pour visionner l’interview des auteurs de l’étude, cliquez ici :

Référence : Peters JC et al. The Effects of Water and Non-Nutritive Sweetened Beverages on Weight Loss During a 12-week Weight Loss Treatment. Obesity 2014,22(6):1415-21.

Edulcorants basses calories : que disent les experts

Les bénéfices des édulcorants avec peu ou pas de calories ont, en général, souvent été négligés. A l’inverse, il y une tendance à mettre l’emphase sur un risque possible qui n’existe pas ou n’est pas prouvé.

C’est le constat dressé par les experts réunis lors du workshop de Chinchón, Madrid, qui rassemblait des spécialistes de différentes disciplines dans les domaines de la nutrition et de la santé : toxicologie, sciences des aliments, santé publique, pédiatrie, endocrinologie et nutrition, nursing, soins pharmaceutiques et législation alimentaire.

Ils ont fait le point sur l’état des connaissances scientifiques sur les édulcorants avec peu ou pas de calories, pour formuler cette déclaration dite de Chinchòn. Les experts plaident également pour un renforcement de la recherche sur les édulcorants basses calories, et soulignent la nécessité d’éduquer tant les professionnels que le public.

Les experts plaident pour plus de recherche et d’éducation

En effet, il existe de nombreuses lacunes dans les connaissances concernant les bénéfices et les risques des édulcorants basses calories, y compris dans le secteur académique.

Cet évènement était organisé sous les auspices de la Fundación para la Investigación Nutricional (Nutrition Research Foundation), avec la collaboration du Gouvernement Régional Madrilène du Ministère de la Santé, l’International Sweeteners Association et le Carlos III Health Institute CIBER of Physiopathology of Obesity and Nutrition, les 25 et 26 novembre 2013. La déclaration de Chinchón fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique Nutrición Hospitalaria.

Référence : Lluis Serra-Majem et al. Chinchón declaration ; decalogue on low-and no-calorie sweeteners (LNCS) Nutr Hosp 2014 ;29(4) :719-734.

Les bénéfices des édulcorants pour la santé commentés par des experts

Des experts internationaux se sont réunis à Bruxelles récemment à l’invitation de l’International Sweeteners Association (ISA), afin de présenter les dernières avancées scientifiques sur l’emploi des édulcorants basses calories dans l’alimentation et les modes de vie d’aujourd’hui.

Face au surpoids et à l’obésité, les édulcorants basses calories sont de précieux alliés. Contrairement aux idées reçues, aucune étude scientifique n’a démontré ces 25 dernières années l’hypothèse selon laquelle ils augmentaient l’appétit et, donc, le poids. Bien au contraire, pour le Professeur Anne Raben, de l’Université de Copenhague, ne pas les intégrer dans une stratégie de prévention du surpoids et de l’obésité en Europe serait une opportunité manquée.

La saveur sucrée : une sensation individuelle

Le Professeur Hely Tuorila, de l’Université d’Helsinki, a expliqué pourquoi il nous est si difficile de nous passer du goût sucré, mais aussi pourquoi l’expérience de la saveur sucrée est propre à chacun. Premièrement, notre culture peut formater la préférence pour l’intensité de la saveur sucrée. D’autres dimensions interfèrent dans l’envie de sucre : la physiologie, le plaisir qu’il confère en bouche ou même son rôle social. Il existe aussi une prédilection génétique à l’attrait pour le sucré. Les édulcorants basses calories fournissent dès lors des solutions intéressantes dans pareille situation.

Les consommateurs d’édulcorants ont un style de vie plus sain

Le Professeur Adam Drewnowski de l’Université de Washington, a montré que le fait d’accuser les boissons ou aliments sucrés d’être à l’origine des cas d’obésité revient à éluder le vrai problème, à savoir la pauvreté. En effet, ses analyses, qui reposent sur des études de population sur base de codes postaux et de quartiers, révèlent que la précarité est une condition associée à l’obésité. Ces mêmes études soulignent que les plus grands utilisateurs d’édulcorants ont généralement des revenus et un niveau d’éducation plus élevés, une alimentation plus saine et plus équilibrée et une activité physique plus importante que les non utilisateurs d’édulcorants. De plus, ils ne fument pas et ont un poids sain.

Epargner 100 kcal par jour maintient le poids !

Pour le Professeur James Hill de l’École de Médecine de l’Université du Colorado, la clé pour une meilleure gestion durable du poids consiste à introduire de petits changements sur base régulière, ce qui peut amener un impact significatif sur le long terme. Et ce petit changement, comme démontré par les enquêtes nationales de santé aux Etats-Unis, peut commencer par l’économie de 100 kcal par jour, ce qui suffit à limiter de manière significative la prise de poids. Pour y parvenir, il suffit déjà de pratiquer l’équivalent de 15 minutes d’activité physique par jour et de diminuer légèrement l’apport en calories. Les édulcorants basses calories procurent ici de nombreuses solutions.

Pour en savoir plus, voir la vidéo de présentation générale et visiter le site de l’ISA.

Galettes aux fraises et tagatose

Savourez cette nouvelle recette de saison, gourmande, mais légère, de notre blogueuse culinaire, Everyday Marta

Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)

  • 600 g de fraises fraîches
  • 140 g de ghee (beurre clarifié), à température ambiante
  • 260 g de farine d’épeautre
  • 125 ml d’eau froide
  • 80 g de tagatose
  • Basilic émincé

Préparation

  • Préchauffer le four à 200°C.
  • Mettre la farine, le beurre clarifié, l’eau et le tagatose dans le bol du robot de cuisine.
  • Mixer l’ensemble des ingrédients jusqu’à l’obtention d’une pâte et en faire une boule.
  • Recouvrir cette boule de film alimentaire et la mettre 30 minutes au réfrigérateur.
  • Laver les fraises, les équeuter et les couper en deux.
  • Sortir la pâte du réfrigérateur et la poser sur une surface saupoudrée de farine.
  • La répartir en trois portions égales et l’aplatir à l’aide d’un rouleau à pâtisserie pour obtenir trois beaux cercles.
  • Recouvrir la plaque de cuisson de papier sulfurisé et y déposer les trois cercles de pâte.
  • Répartir les fraises sur les trois cercles en laissant un bord de 4 cm tout autour.
  • Replier le bord vers l’intérieur en ajustant à la forme. Laisser une ouverture au milieu.
  • Enfourner pendant 30 à 35 minutes.
  • Accompagner de crème de soja fouettée.

Qu’est-ce que le tagatose?

Le tagatose est un édulcorant massique ou de charge (c’est-à-dire qui peut remplacer la masse du sucre dans les préparations), obtenu à partir du lactose, le sucre du lait. Son pouvoir sucrant est comparable à celui du sucre. Il peut s’utiliser à la place du sucre dans de nombreuses préparations froides et chaudes, y compris pour la pâtisserie. Le tagatose a une valeur calorique inférieure à celle du sucre (1,5 kcal/g versus 4 kcal/g). En Belgique, le tagatose se retrouve souvent associé à d’autres édulcorants, dont l’édulcorant basses calories sucralose.

Boissons light et poids corporel

L’eau est sans conteste la première boisson recommandée, surtout en cas d’excès de poids. Les boissons light, qui contiennent moins ou plus du tout de sucres, permettent aussi de limiter l’apport calorique, tout en bénéficiant de la saveur d’une boisson sucrée.

Dans la Pyramide Alimentaire, elles appartiennent à la famille « eaux et boissons non sucrées ». Une étude publiée récemment dans la revue American Journal of Public Health, a rapporté que les personnes en excès de poids ou obèses qui buvaient des boissons light mangeaient plus que les autres.

Cette étude a reçu beaucoup d’attention dans les médias, certains en ayant même déduit que les boissons light feraient manger plus et donc grossir. Une telle conclusion est totalement erronée, et les auteurs eux-mêmes ne discutent pas du tout de cela. En fait, il s’agit d’une étude d’observation de la consommation de boissons light, qui n’est absolument pas en mesure d’établir un lien de cause à effet. Cette étude se base uniquement sur un rappel des 24 heures et n’a pas pris en compte le niveau d’activité physique, puisque le but n’était pas d’évaluer la balance énergétique (apport en calories versus dépenses).

Qui sont les consommateurs de boissons light ?

La consommation de boissons light est généralement plus élevée parmi les personnes obèses et/ou diabétiques, précisément parce que ces personnes cherchent, à juste titre, à limiter leur apport en sucres. De nombreuses études ont montré que le remplacement de boissons sucrées par des boissons light sans sucres constitue un outil efficace pour mieux contrôler la quantité de calories consommées et favoriser ainsi le contrôle du poids. C’est notamment ce qu’a rappelé l’Association Américaine des Boissons dans son communiqué.

Source : Bleich S et al. Am J Public Health 2014 Mar ;104(3) :e72-8.

Muffins aux Myrtilles

Tout comme le sucre, l’édulcorant à base de stevia peut être parfaitement utilisé pour la cuisson de biscuits, tartes ou cakes. Nous vous invitons donc à le tester avec notre recette délicieuse de muffins aux myrtilles. Une recette qui vaut le détour !

A l’heure actuelle, la stevia est disponible dans la plupart des supermarchés et des magasins bio sous forme de plante mais également en poudre ou en morceaux pour le thé et le café.

Ingrédients (pour 8 muffins)

  • 65 g d’édulcorant stevia (l’équivalent de 130 g de sucre)
  • 2 gros oeufs
  • 150 ml de « lait » de soja
  • 40 g d’huile de coco
  • 200 g de farine d’épeautre
  • 50 g de flocons d’avoine
  • 1 ½ cuillère à café de « baking powder » (levure chimique)
  • 1 cuillère à café de « baking soda » (bicarbonate de soude alimentaire)
  • 100 g de myrtilles

Préparation

  1. Préchauffer le four à 180°C.
  2. Chauffer préalablement l’huile de coco pour la liquéfier. La mélanger dans un bol avec les œufs et le « lait » de soja.
  3. Dans un autre récipient, mélanger la poudre de stevia, la farine, la levure, le bicarbonate de soude et l’avoine.
  4. Ajouter le premier mélange et mixer brièvement (ne pas surmixer). Ajouter les myrtilles et remuer délicatement.
  5. Prendre un moule à muffins et répartir la pâte de manière égale pour obtenir 8 muffins.
  6. Enfourner 20 minutes ou jusqu’à ce que les muffins soient dorés.
  7. Retirer du four et laisser refroidir.

Envie de plus d’inspiration ? Savourez nos Galettes aux fraises et au tagatose.

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L’aspartame: ce qu’il faut retenir, en un clin d’œil

Quels sont les niveaux de consommation en Belgique ? Quelle est la quantité maximale qui peut être consommée en toute sécurité ? Que donne une journée édulcorée à l’aspartame pour une femme adulte, pour un enfant de 10 ans ? Quelle est la réduction calorique engendrée par le recours à l’aspartame ?

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La sécurité de l’aspartame une nouvelle fois confirmée

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) vient de conclure, dans son avis final, que l’aspartame est sûr pour la consommation humaine. Cet avis est fondé sur un travail d’envergure inédit qui permet de lever toute ambiguïté quant à la sécurité de l’aspartame. La Dose Journalière Acceptable (DJA) reste inchangée.

L’aspartame est l’un des ingrédients les plus étudiés de la chaîne alimentaire. Sa sécurité repose sur plus de 200 études réalisées depuis 30 ans. Dans le cadre d’un processus de réévaluation de tous les additifs alimentaires autorisés en Europe avant 2009, la Commission Européenne avait demandé à l’EFSA de procéder à une réévaluation complète de l’aspartame.

C’est à l’issue de ce travail, l’évaluation la plus complète menée à ce jour, que l’EFSA conclut, dans son avis final, que l’aspartame est sûr pour la consommation humaine. L’avis rejoint ainsi les positions d’autres autorités de sécurité alimentaire, y compris l’Organisation Mondiale de la Santé. La dose journalière acceptable (DJA) qui avait été fixée à 40 mg par kilo de poids corporel, se voit également confirmée.

Utilité reconnue dans la lutte contre l’obésité

Les édulcorants basses calories comme l’aspartame permettent de réduire l’apport calorique et peuvent de ce fait jouer un rôle important dans la lutte contre l’épidémie d’obésité. Actuellement, plus d’1 adulte européen sur 2 est en excès de poids, ce qui représente un défi de santé majeur. Par ailleurs, le diabète de type 2 connait lui aussi un développement fulgurant. Ici aussi, l’excès de poids et l’obésité jouent un rôle important dans la mesure où ils augmentent le risque de diabète.

Le recours aux édulcorants basses calories tels que l’aspartame, peut s’avérer bénéfique tant lorsque l’excès de poids est là, que pour prévenir la prise de poids, et donc certaines de ses complications. C’est en l’occurrence une des conclusions à laquelle sont arrivés récemment des experts en santé, nutrition et sécurité alimentaire issus de plusieurs pays et qui se sont retrouvés à la conférence « Low Calorie Sweeteners, Health and Consumers », organisée par la Nutrition Research Foundation (Fundación para la Investigación Nutricional – FIN)(1). Les experts concluent que les édulcorants basses calories jouent un rôle positif dans le diabète et la prévention de l’excès de poids, dans la mesure où ils n’affectent pas les taux d’insuline et de glucose dans le sang et leur contenu calorique est très faible ou nul.

Le fait que l’EFSA réaffirme aujourd’hui la sécurité de l’aspartame est une bonne nouvelle pour celles et ceux qui souhaitent profiter de la saveur sucrée tout en contribuant à limiter leurs apports caloriques, et cela en toute tranquillité.

(1) Madrid, 25-26 novembre 2013.

Journée Mondiale du Diabète, le 14 novembre 2013

Les journées de Stijn Deceukelier, directeur de la VDV (Vlaamse Diabetes Vereniging – Association Flamande du Diabète) sont bien chargées à l’approche de la Journée Mondiale du Diabète (JMD), l’instant de l’année le plus propice pour mettre en avant cette maladie chronique qui touche de plus en plus de personnes dans le monde.

Si la tendance actuelle se poursuit, 10 % de la population adulte belge souffrira de cette affection d’ici 2030. Peut-être plus inquiétant encore : ce chiffre comprend aussi les patients ignorant totalement être atteints du diabète.

Plusieurs types de diabète

La VDV souligne qu’il existe plusieurs types de diabète. Les diabètes de types 1 et 2 sont les plus courants, et des deux, c’est celui de type 2 qui se taille la part du lion (avec près de 95 %). Également appelé « diabète de vieillesse » parce qu’il survenait autrefois surtout à un âge avancé, il se développe aujourd’hui de plus en plus à tout âge. Dans le cas du diabète de type 1, l’organisme ne produit pas d’insuline en raison d’une défaillance. Or, le corps a besoin de cette substance pour assimiler le sucre de la nourriture.

Dans le cas du type 2, l’insuline est bien présente (en tout cas au moment où la maladie se déclare), mais l’organisme devient insensible à son effet, assez souvent de manière héréditaire ou à cause d’un mode de vie non sain.

Prévenir le diabète et vivre avec la maladie

Il est établi que le surpoids (soit un IMC(*) supérieur à 25) constitue un facteur de risque d’apparition du diabète de type 2. Le surpoids est la conséquence d’une absorption de calories supérieures aux calories brûlées ; une fois la maladie diagnostiquée, il aggrave la situation.

Contrairement aux idées reçues, les facteurs à l’origine du diabète sont donc bien plus complexes que la seule absorption excessive de sucre. M. Deceukelier confirme par ailleurs l’importance de manger (plus) sainement et de faire de l’exercice. Et c’est ici qu’interviennent à son avis les édulcorants : au sein d’un régime alimentaire sain et varié, ils constituent un outil permettant de mieux aligner notre alimentation sur notre consommation de calories.

Source :

  • Basé sur un entretien téléphonique avec M. Stijn Deceukelier, directeur de la Vlaamse Diabetes Vereniging (VDV)
  • Pour en savoir plus, visitez le site de l’Association Belge du Diabète : www.diabete-abd.be/
(*) Indice de masse corporelle = poids/(taille en m)2

Des questions sur le diabète ? Un poids sain relève du défi ? Ou tout simplement besoin d’inspiration pour manger moins sucré ?